Selon Marco Mendicino, ministre de l’immigration, des réfugiés et de la citoyenneté, le gouvernement canadien reconnaît l’importance de l’immigration pour l’avenir du pays. Dans une annonce récente, le gouvernement libéral s’est fixé pour objectif d’accueillir 401 000 résidents permanents en 2021, ce qui constituerait un record historique si cet objectif était atteint.
Ottawa a par ailleurs revu à la hausse ses objectifs en matière d’immigration, visant à admettre un total de 1,2 million d’immigrants d’ici 2023. Le ministre Mendicino a souligné l’engagement du gouvernement à utiliser les investissements et les ressources pour atteindre ces objectifs ambitieux, en mettant en avant les leçons tirées de la pandémie de coronavirus, qui a démontré la contribution significative des immigrants, en particulier dans le secteur des soins de santé.
Objectifs fédéraux en matière d’accueil des résidents permanents
Le gouvernement canadien a défini ses objectifs en matière d’accueil des résidents permanents pour les années à venir. Les objectifs sont les suivants : 401 000 en 2021, 411 000 en 2022 et 421 000 en 2023. À titre de comparaison, l’objectif pour l’année en cours était d’environ 341 000 résidents permanents, ce qui correspond aux niveaux d’immigration récents.
Le gouvernement Trudeau reconnaît le besoin de travailleurs qualifiés et s’est engagé à admettre jusqu’à 500 réfugiés qualifiés dans le cadre du projet de parcours de mobilité économique d’ici 2023. En outre, le ministre Mendicino a reconnu les efforts remarquables des demandeurs d’asile qui ont prodigué des soins au plus fort de la pandémie, mais il n’a pas indiqué de plan pour régulariser le statut d’un plus grand nombre de ces personnes.
Soutien aux communautés francophones
Dans le cadre du programme Entrée express, Ottawa accordera des points supplémentaires aux candidats francophones afin de favoriser la croissance des communautés francophones dans les provinces hors Québec.
Raymond Théberge, commissaire aux langues officielles, a souligné l’importance de l’immigration dans le maintien du poids démographique des communautés francophones en situation minoritaire. Cependant, l’impact de la pandémie a soulevé des inquiétudes quant aux effets à long terme sur ces communautés.
Au Québec, le gouvernement a revu à la baisse ses objectifs d’immigration pour l’année en cours, visant à combler le manque à gagner dans les années suivantes.
Relancer l’immigration malgré les difficultés
La pandémie de CO.VI.D a eu un impact significatif sur l’immigration, avec une diminution de plus de 40 % du taux d’immigration au Canada au cours des huit premiers mois de 2020 par rapport à l’année précédente. Néanmoins, le système d’immigration redémarre progressivement.
Des initiatives telles que la réouverture du programme de parrainage des parents et des grands-parents ont été bien accueillies, accompagnées d’un engagement à abaisser le seuil de revenu pour les parrains potentiels, compte tenu de l’effet de la pandémie sur les revenus des personnes.
Le ministère de l’immigration s’efforce également de réduire la dépendance à l’égard des dossiers papier et des entretiens en face à face en lançant un appel d’offres. Des projets pilotes sont en cours pour tester le CO.VI.Dchez les voyageurs entrants, ce qui pourrait permettre d’ajuster les exigences de quarantaine et d’élargir les possibilités d’entrée.
souligner l’importance d’une immigration solide
Dans un récent discours du Trône, les libéraux ont souligné l’importance d’un système d’immigration solide. Dans le cadre de son plan de relance économique à court terme et de son plan de croissance à long terme, le gouvernement entend tirer parti des avantages de l’immigration pour faire en sorte que le Canada reste compétitif sur la scène mondiale.
Perspectives from the Opposition
Raquel Dancho, porte-parole des conservateurs en matière d’immigration, a demandé aux libéraux de fournir des plans détaillés sur la manière dont ils atteindront leurs objectifs en matière d’immigration, en soulignant la nécessité de ne pas se contenter de chiffres.
Jenny Kwan, porte-parole du Nouveau Parti Démocratique (NPD) en matière d’immigration, a exhorté le gouvernement Trudeau à accorder le statut de résident permanent aux personnes qui se trouvent déjà au Canada, y compris les travailleurs étrangers temporaires et les étudiants étrangers qui ont trouvé un emploi.
Le Bloc Québécois a exprimé ses inquiétudes quant aux objectifs d’Ottawa en matière d’immigration, citant les retards dans les procédures d’immigration dus à la pandémie et affirmant que le Québec devrait avoir l’autonomie de déterminer le nombre d’immigrants qu’il souhaite accueillir en fonction de sa capacité d’intégration.
Note : La réécriture proposée vise à présenter les principaux points de l’article de manière cohérente. Il se peut qu’elle ne rende pas compte de toutes les nuances ou de tous les détails présents dans l’article original.